Responsabilités liées aux actes des professionnels de santé

Mercier de 1936

Au XIXème siècle, la responsabilité des médecins étaient délictuelle. Fondée sur les articles 1382 et 1383 du Code civil, elle nécessitait la preuve d’une faute, un dommage et un lien entre le dommage et la faute.

Depuis l’arrêt « Mercier » de 1936, la Cour de cassation considère qu’il se forme entre le médecin et son client un véritable contrat. Comportant pour le praticien l’engagement de lui donner des soins consciencieux, attentifs et conforme aux données acquises de la science. L’arrêt « Mercier » consacre donc l’existence entre le patient et le praticien d’un « contrat médical », dont la violation est sanctionnée par une responsabilité contractuelle. Dorénavant, le médecin s’engage non seulement à dispenser des soins, mais également à dispenser des soins de qualité et consciencieux. Cette obligation de soins est donc une obligation de moyens.

Arrêt Sainte-Croix de 1945

La Cour de cassation dans son arrêt Sainte-Croix de 1945 consacre également sur le fondement contractuel, l’existence d’un « contrat hospitalier ». Entre le patient et l’établissement, impliquant l’obligation de donner au patient des soins attentifs et consciencieux. Le contenu de ce contrat va dépendre du statut du professionnel de santé.